
Aujourd’hui les assurances sont obligatoires dans de nombreux domaines et vivement conseillées dans d’autres. Tout le monde peut en effet se retourner vers un professionnel, pour cause de non-respect des règles ou de manquement à une susceptible obligation de résultat. C’est ainsi, nous sommes de plus en plus au fait de nos droits, en tant que citoyens mais aussi en tant que clients, et il convient de les faire respecter. De plus il faut reconnaître que certains sont plutôt procéduriers. Quoi qu’il en soit les professionnels doivent se couvrir, souscrire des assurances spécifiques à leurs métiers respectifs, afin de pouvoir faire face.
Dans le bâtiment, l’assurance décennale est requise
Hormis l’éventualité d’un dépôt de plainte de la part d’un de ses clients – ou de ses patients, quand il s’agit du corps médical – toute entreprise gagne de toute façon à s’assurer. L’exemple de l’assurance décennale pour les artisans du bâtiment est assez parlant. Quand on sait qu’une entreprise dispose de cette assurance, on fait appel à elle plus volontiers, parce que l’on sait que l’on sera couvert, à titre particulier, par l’assurance professionnelle de l’entreprise qui vient faire des travaux chez soi, qu’il s’agisse de casser une cloison ou de refaire une toiture. C’est l’entreprise qui engage sa propre responsabilité.
S’assurer est coûteux mais important
Bien sûr l’assurance décennale a un prix, et les TPE du bâtiment n’en ont pas toutes les moyens. Pourtant quand on voit les opportunités que cela peut apporter, en matière de chantiers, que de prendre cette assurance, il ne faut pas hésiter, quitte à emprunter de l’argent auprès d’un banque pour cela. C’est toute la problématique des petites sociétés : elles n’ont pas les moyens d’investir beaucoup dans du matériel ni dans les assurances, et elles ne peuvent de ce fait pas progresser. Leur seule et unique solution est donc de se serrer la ceinture dans un premier temps, afin de pouvoir emprunter et rembourser, pour ensuite pouvoir être plus libres de travailler.